Le père caché ne l’est plus !
Eh ben voilà, suffisait d’attendre ! Rachida Dati s’était obstinée à ne pas divulguer le nom du père de sa fille Zohra, née il y a déjà trois ans. Aussi, les journalistes s’en étaient-ils donné à cœur joie, et je m’étonne qu’on n’ait pas ouvert un site sur Internet permettant de parier sur l’identité du gagnant – ou du coupable, comme vous voudrez (en Angleterre, ils auraient osé).
Bien sûr, on se doutait bien que la vérité sortirait un jour du puits. C’est fait depuis aujourd’hui : l’ex-ministre de la Justice et des bijoux de la place Vendôme (c’est là que se trouve, heureux hasard, son ancien ministère, et elle y allait plus souvent qu’à son bureau) vient d’assigner en justice le père inconnu et qui du coup cesse de l’être, c’est Dominique Desseigne, propriétaire des casinos Barrière, ami évidemment de Sarkozy (trouvez-moi un milliardaire qui ne soit pas ami de Sarkozy), domicilié comme par hasard dans cette principauté parisienne dont j’ai déjà parlé, la Villa Montmorency, où il cohabite avec quelques miséreux comme Mylène Farmer, Jacques Séguéla ou Carole Bouquet.
Parfait. Et repoussons d’un pied méprisant l’hypothèse qui veut que la chère, très chère Rachida se soit subitement rendue compte que Desseigne est multimilliardaire. Dans cette société de philanthropes, on ne mange pas de ce pain-là !
(On préfère la brioche)