Mes quatre saisons : le printemps
Hier, je vous ai expliqué pourquoi je n’aimais pas l’hiver, et c’est peu dire. Mais alors, me demanderez-vous, et le printemps ?
Eh bien non, le printemps est trompeur et se paie notre tête. D’abord, l’année dernière et surtout cette année, il a bien joué à cache-cache, le printemps : on ne l’a quasiment pas vu du tout.
Et puis, il tend ses propres pièges. Et le principal consiste à répandre dans l’air toutes sortes de saletés, dont la principale est le pollen. Si bien qu’on ne peut plus mettre le nez dehors sans être pris d’éternuements, de toux et de larmoiement au bout de trois minutes.
Résultat : on rentre chez soi, on ferme les fenêtres, on allume une lampe et on se plonge dans un roman policier.
Oui, je sais. Au fond, ce n’est pas si mal, la lecture. Voyez Sarkozy, comme la lecture l’a rendu intelligent.