Que vise l’Hadopi ?

Publié le par Yves-André Samère

Amis pirates, ne vous affolez pas à la nouvelle que l’Hadopi est entrée en fonction : vous avez toutes les chances de passer entre les mailles si vous connaissez les dessous de cette affaire. Voici donc une première indication, mais il y en aura d’autres.

D’abord, Hadopi ne surveille rien par elle-même, elle a chargé de ce travail d’espionnage la société nantaise TMG (alias Trident Media Guard), propriété de Thierry Lhermitte, comme je ne me lasserai jamais de le répéter. De sorte que boycotter en représailles les films de cet acteur ne serait pas exagéré. Mais ce n’est pas le sujet.

Le sujet, c’est la cible : les maisons de disques et les producteurs de films ou de séries ont établi une liste des œuvres qu’ils pensent être visées par les méchants pirates. Cette liste, qui comprendrait dix mille titres, n’a évidemment pas été publiée, mais il est raisonnable d’estimer qu’elle contient avant tout les chansons, films et séries appréciées du public. Par conséquent, si vous avez résolu de télécharger Le jour et la nuit, l’inoubliable chef-d’œuvre de BHL (ou la lecture intégrale du Capital de Karl Marx), vous ne risquez pas grand-chose ! Et même, dans un cas pareil et en faisant circuler le produit de votre piratage, vous rendrez un grand service à son auteur, qui ne manquera pas de vous remercier.

Revenez, je vous donnerai d’autres indications utiles.

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