Travail, famille, patrie : valeurs de gauche

Publié le par Yves-André Samère

« L’Humanité », journal fantôme du Parti Communiste, s’est vautrée dans la bassesse en publiant en première page une photo de Sarkozy à côté de celle de Pétain. À croire que ces deux-là se tiennent par la main et déjeunent ensemble. Même la presse de caniveau ne tombe pas aussi bas, car elle, au moins, agit en connivence (cachée) avec ses cibles.

La devise officielle du régime de Pétain, entre 1939 et 1945, était Travail, famille, patrie. J’ai toujours été surpris, pour ne pas dire plus, qu’on voie dans ce slogan quelque chose d’infamant. Si on voulait s’amuser un peu au petit jeu du paradoxe, on pourrait démontrer que ces trois mots recouvrent en fait des valeurs de gauche, or Pétain est réputé – à juste titre – comme un homme de droite ! Il y a donc quelque chose qui ne va pas.

Le travail, d’abord. Franchement, je ne vois pas en quoi cette valeur est de droite. La gauche vante sans cesse les vertus du travail (elle n’a pas tort) et s’adresse directement à ces fameux « Travailleurs, travailleuses » que ciblait sans cesse Arlette Laguiller. Passons, inutile d’insister, le travail est une valeur de gauche.

La famille, ensuite. C’est mal, d’avoir une famille ? De s’en préoccuper ? De la nourrir, la loger, la protéger ? D’éduquer ses enfants ? Bouffonnerie ! Aujourd’hui, même les homosexuels veulent se marier, avoir une famille, c’est-à-dire des enfants, et c’est justement la gauche, en la personne de François Hollande, qui se déclare prête à lui donner satisfaction. Donc, la famille comme valeur de droite, c’est idiot. À dégager.

La patrie, enfin. Mille excuses, mais d’innombrables grands hommes de gauche ont défendu l’idée de patrie, alors que, c’est notoire, à droite, dès que cela ne va pas – surtout pour le portefeuille –, on l’oublie, la patrie, et on se carapate à l’étranger. Tout le monde voit bien que la droite française a les yeux fixés sur les États-Unis, s’y rend souvent et rêve de voir ses enfants y étudier dans « les meilleures universités du monde ». La patrie, les gens de gauche y tiennent davantage, c’est évident.

En vérité, là où je me tape sur les cuisses en hurlant de rire, c’est que l’homme le plus connu aujourd’hui et qui fut proche de Pétain, c’est bien un homme dit « de gauche » : Mitterrand ! Quant aux communistes, auraient-ils oublié que leur idole d’antan, Joseph Staline, avait conclu avec Hitler le pacte germano-soviétique, en 1940 ?

(Pas de panique, je n’ai pas tenté de démontrer que Pétain était de gauche ! Relisez)

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :