Twitter et moi

Publié le par Yves-André Samère

Je me marre, parce que les « réseaux sociaux » sont l’invention la plus naze des dernières années. Le rendez-vous des imposteurs et des charlots.

Il y a un type, pas le seul d’ailleurs, qui suit mes petits écrits sur Twitter (à propos, quelqu’un peut m’expliquer pourquoi on écrit Twitter pour désigner le site, et un tweet pour parler des messages qu’on y dépose ?). Il se dit journaliste je ne sais plus où, et je m’en fiche royalement. Mais, par curiosité et parce que je n’avais rien d’autre à faire sur le moment, je suis allé voir son profil sur Twitter, et j’ai découvert qu’il « suivait » (il paraît que, quand on « suit » quelqu’un, on est un follower, ça manquait à notre vocabulaire), qu’il suivait, donc, pas moins de... 805 personnes ! Je me sens donc très flatté de faire partie d’une telle foule.

J’ai un peu feuilleté la liste de ces 805 personnes, et j’y ai trouvé Coluche, Pierre Desproges et la reine d’Angleterre. Inutile de dire que je crois fermement à l’authenticité de ces comptes, tenus par des personnes aussi illustres. Qui sait si Sa Majesté Elisabeth II ne va pas, un de ces après-midis, m’inviter à prendre le thé ! Elle et moi faisons partie du même monde, à présent.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
On n’est pas obligé d’y écrire des notations insignifiantes. Il est aussi possible de signaler un évènement important qui ne regarde pas notre nombril. Ce n’est qu’un outil.
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D
Bon, j'ai besoin de cours particuliers. Twitter c'est un gazouillis. Mais quel intérêt ?<br /> Pour dire "j'ai mangé un carré de chocolat", je crois que c'est à peu-près le niveau. D'après ce que j'ai lu dans la presse, car je ne sais pas comment on accède à ce truc génial.<br /> Et je m'en contrefiche.
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