Volcan : c’est aujourd’hui, demain ?

Publié le par Yves-André Samère

Chez nous, les gouvernants n’ont pas encore compris qu’il valait mieux se taire plutôt que de faire des promesses inconsidérées. Sans remonter jusqu’à la vignette automobile, instaurée sous la Quatrième République, et dont le produit devait être affecté à l’amélioration du sort des personnes âgées, le volcan islandais nous en administre un bel exemple.

Chaque jour en effet, depuis le début, on nous jure que les aéroports resteront fermés « au moins jusqu’à demain » ; promesse, par conséquent, que la situation est en train de s’améliorer. Or elle s’aggrave, au contraire, puisque, au lieu de rouvrir les aéroports du nord de la France... on ferme ceux du Midi ! Aux dernières nouvelles, Nice et Marseille s’ajoutent à la liste, qui ne sont pourtant pas des aéroports « du nord ». Mais, c’est juré, demain...

Cela ne nous rappelle rien ? Mais si ! Ces enfants qui attendent le Père Noël, et à qui leur mère répond qu’il arrivera demain. Si bien que, le lendemain, l’enfant demande « Maman, c’est aujourd’hui, demain ? ».

Mais non, mon chéri, demain, c’est demain.

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