Chez Gérard Philipe, cuir à vendre

Publié le par Yves-André Samère

J’ai d’autant moins de scrupules à me payer la tête des gens, que je ne vois aucun inconvénient à ce qu’autrui se paie à son tour ma bobine. Et je connais deux humoristes qui n’ont pas aimé que je m’offre la leur, alors qu’eux passent la moitié de leur vie à casser du sucre sur le dos des gens – surtout quand les cibles ne sont pas présentes. Mais tant pis pour la pomme de ces pitres. Et si quelques malveillants me comparent quelquefois à Sheldon Cooper, je rends grâce à leur culture télévisuelle, et je ris plus fort qu’eux.

Donc, il y a presque un an,  j’ai commis un sacrilège atroce : je me suis moqué de Gérard Philipe, pour avoir commis en 1950 une liaison mal-t-à propos dans un film célèbre, La ronde, du grand réalisateur Max Ophüls. Lequel, il faut le remarquer, ne s’était aperçu de rien. Pas plus que la partenaire de l’acteur dans la scène, Isa Miranda. Il est vrai que Max était allemand, et Isa, italienne ; ils avaient donc des excuses que Gérard, cette idole des foules, n’avait pas !...

Or je n’aime guère affirmer une chose sans la prouver. Je vous invite donc, si vous conserviez un doute, à regarder mais surtout écouter le petit extrait que j’ai mis en ligne à votre intention, ICI. Un moment, je me suis demandé si je n’allais pas m’amuser à corriger la bande sonore pour en gommer cette histoire d’hommes « qui croient z-à l’amour», puisque je sais faire ce genre de petit trucage, et qu’ainsi, vous auriez eu les deux versions, la vraie et la fausse. Mais non, réflexion faite, c’est trop drôle comme ça.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
Bien vu !!! (entendu )<br /> Télés , radios , quel titan pourrait en faire l'inventaire aujourd'hui !!!
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Y
Je ne peux pas tout faire, n’étant pas doué pour les travaux d’Hercule.