Encore une faute d’Académicien !
Même à l’hôpital, il n’est pas interdit de se marrer un brin. Par exemple, vous savez peut-être que j’adore trouver des fautes de français chez les grands auteurs, comme ici, dans le Candide de Voltaire.
Aujourd’hui, j’en trouve une belle chez Amin Maalouf, académicien, dont le dernier livre, Un fauteuil sur la Seine, raconte l’histoire de tous ceux qui l’y ont précédé, puisque c’est justement dans ce fauteuil 29 qu’il siège. C’est ainsi qu’au chapitre 3, intitulé Celui que l’on a préféré à Corneille, il rapporte que le cardinal de Richelieu, qui n’a pas créé l’Académie française mais en a fortement conseillé la création, s’est opposé à la réception de Corneille, qu’il jalousait et détestait, et a donc mis son veto à son admission.
Or Maalouf écrit que Richelieu a opposé son veto à sa réception, et c’est une magnifique faute de français !
Corneille, dont Le Cid avait fait l’unanimité auprès du public, n’a pu entrer à l’Académie que deux ans et demi après la mort de Richelieu