Je te salue, Hollande plein de grâce

Publié le par Yves-André Samère

Aujourd’hui, François Hollande recevait la famille d’une malheureuse, Jacqueline Sauvage, qui, battue par son mari sur une durée d’un demi-siècle, a fini par faire ce qui s’imposait : elle l’a flingué. Or, au lieu de lui faire attribuer la Légion d’Honneur, une cour d’assises l’a condamnée à dix ans de prison. Seul recours, la grâce présidentielle.

Hollande a écouté tout le monde, et a promis d’y réfléchir.

Or, attendu que la grâce ne peut être décidée que par le président de la République, le voilà coincé !

La seule question que je me pose est la suivante : comment va-t-il se débrouiller pour ne rien décider du tout, selon son habitude. Car enfin le vieux truc, nommer une commission pour décider à sa place, cette fois, ça ne peut pas fonctionner.

Naturellement, personne ne s’étonne que survive cette coutume monarchique, consistant à laisser au chef de l’État le droit de vie ou de mort sur les citoyens. On a vu comment, en 1976, Giscard avait refusé sa grâce à Christian Ranucci, qui était innocent du meurtre d’une petite fille, et l’avait envoyé à la guillotine.

Publié dans Actualité, Justice, Absurdités

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

S
Comme une partie de la justice est pourrie par son adhésion a la ""franc ma§§onnerie comment voulez vous que la France avance, il en est de même de nos politiques tous dans le m*même panier
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Y
Je pense que vous visez à côté de la cible, et tous les francs-maçons ne sont ni magouilleurs ni corrompus. Je ne plaide pas pour ma paroisse, puisque je ne suis pas franc-maçon, mais j’ai un excellent ami franc-maçon, qui est un parfait honnête homme. Je devine que les gens que vous visez sont entrés en franc-maçonnerie pour s’y faire des relations utiles, ce qui est un comportement de malftat. Mais ce n’est pas le comportement de tous.
D
Il ne pourra (et ne veut pas) déjuger un jury et des magistrats qui ont condamné à deux reprises cette malheureuse. Les avocats avaient plaidé la légitime défense au lieu de plaider les circonstances atténuantes. Or elle n'était pas en danger au moment où elle l'a tué. Bref.<br /> Il va sans doute demander la levée de la période incompressible de détention, ainsi elle pourra bénéficier d'une libération conditionnelle qui lui sera accordée, car elle n'est certes pas un danger pour la société.<br /> C'est sûr que la grâce serait plus radicale ! Espérons surtout que cette femme pourra retrouver rapidement sa liberté.
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