Naufrage de la Macronie

Publié le par Yves-André Samère

En son genre, il est unique, Macron. Depuis qu’au dix-neuvième siècle, on a instauré une république en France, il a été le seul à se permettre l’exploit d’insulter le peuple français ; à mêler à ses propos de l’anglais et de l’argot le plus vulgaire ; à humilier un collégien en public, puis à mettre en ligne, sur le site de l’Élysée, la vidéo de la leçon méprisante qu’il lui a infligée ; à supporter dans son entourage proche un voyou qui tabasse les citoyens ; à se faire élire après une campagne électorale honteusement truquée ; à bafouer les promesses de son propre programme électoral ; et, en fin de compte, à être détesté des citoyens comme aucun de ses prédécesseurs ne l’a été. Tous, absolument tous, avaient leurs défauts propres, mais aucun n’en a tant accumulé. Le slogan qu’on entend le plus souvent, c’est « Macron, démission ! ».

Même les députés de son parti font comme les rats, et quittent le navire avant le naufrage qui s’annonce. Et plusieurs de ses ministres, écœurés, sont partis volontairement : Nicolas Hulot, Gérard Collomb, François de Rugy, Laura Flessel, Nathalie Loiseau, Benjamin Griveaux, Mounir Mahjoubi, Delphine Gény-Stephann, Stéphane Travert, Jacques Mézard. Un record, jamais enregistré, sous aucun gouvernement.

Il faudrait inventer une décoration spéciale, créée pour lui seul.

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