Quand je suis tombé amoureux

Publié le par Yves-André Samère

C’est un 2 décembre que je suis tombé amoureux. Pas d’une fille, ni même d’un garçon, mais… d’un piano. De tous les pianos en général. C’était dans un cinéma de Constantine, qui s’appelait le Colisée, et le film s’intitulait The Eddy Duchin story. En fait, comme il était projeté en version française, le titre était plutôt Tu seras un homme, mon fils, titre français fauché au poème de Rudyard Kipling, If..., qui avait dont reçu le même titre français, mais bien plus tôt. C’était l’histoire d’un pianiste, mort jeune, que presque tout le monde a oublié, Eddy Duchin, qui n’était d’ailleurs pas très bon si j’en crois les enregistrements de lui que j’ai pu entendre par la suite, mais le film (de George Sidney) était brillant.

L’interprète principal était Tyrone Power, et il avait pour partenaire Kim Novak, et Rex Thompson dans le rôle de son fils enfant, qui se prénommait Peter.

Il faut préciser que Rex Thompson, né en 1942, a fait une belle carrière, et qu’il vit toujours. Il a donc quatre-vingts ans, et il avait beaucoup de talent, davantage sans doute que son père fictif dans la vie réelle. Ce Peter, devenu célèbre comme pianiste, je ne l’ai vu qu’une fois, dans un caméo (un court passage où apparaît une vedette non mentionnée au générique) du feuilleton Dynasty.

Le film, apparemment, n’est jamais passé à la télévision française, et je l’ai acheté sur Amazon. Je l’ai reçu aujourd’hui, et il n’a rien perdu de son charme. Quoi qu’il en soit, il me fait toujours le même effet.

De mon côté, j’ai fait tout mon possible pour apprendre à jouer du piano, or je n’étais sans doute pas très doué, et je ne me suis produit en public (un public restreint aux élèves de mon professeur) qu’une seule fois, pour jouer du Debussy. Depuis, je déteste Debussy et sa musique liquide.

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