Bouffonnerie nobelienne

Publié le par Yves-André Samère

La palme du ridicule est décernée au jury du prix Nobel de la Paix. En le donnant à la fois à l’ancien vice-président des États-Unis Al Gore, ainsi qu’au GIEC (Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat), les honorables jurés montrent qu’ils ne craignent pas l’incohérence et la contradiction interne. En effet, le dernier rapport du GIEC affirme exactement le contraire de ce qu’assenait Al Gore dans « son » film An inconvenient truth (qui n’est pas de lui, mais de Davis Guggenheim).

Rappel : Al Gore prétendait que, dans le siècle à venir, l’augmentation de la température moyenne sur Terre, causée par le taux excessif de gaz carbonique, et annoncée de 5 degrés, entraînerait une hausse du niveau des mers « de six mètres ». Le rapport du GIEC, lui, prend ses distances avec le lien entre le gaz carbonique et l’augmentation de la température, le fameux « effet de serre » : le gaz carbonique ne serait plus le principal accusé (responsabilités respectives : vapeur d’eau, 55 % ; gaz carbonique, 39 % ; ozone, 2 % ; méthane, 2 % ; oxyde nitreux, 2 %), et fait état d’une élévation possible du niveau des températures comprise entre 1,5 et 6°C, sur un siècle, induisant une élévation des océans comprise entre 9 et 88 centimètres (on était déjà très loin des six mètres avancés par le conférencier). Or le quatrième rapport en préparation réduit ces prévisions : entre 2 et 4,5°C pour l’élévation de la température, entre 28 et 48 centimètres pour le niveau des océans. Avec cela, essayez donc de noyer sous les eaux le Bangla-Desh (ou mieux, Manhattan, comme Gore le prétend)...

Et là, ce sont des faits, pas mon opinion personnelle.

Quant à Gore lui-même, les militants écologistes fustigent volontiers les États-Unis pour n’avoir pas signé le protocole de Kyôtô, qui entendait réglementer la pollution au niveau mondial (et qui a instauré le tristement célèbre « droit de polluer »). Or, quel est le président qui a refusé de signer cet accord international ? George Bush ? Pas du tout, c’était Bill Clinton. Et son vice-président s’appelait Al Gore ! Rions... Et rions d’autant plus fort que Gore s’est fait aligner par la presse de son pays, pour le budget annuel d’électricité, se montant à 25 000 dollars, de sa propre maison ! Sa seule piscine consommant autant que la moyenne des maisons normales de ses compatriotes...

Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais !

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