L’air des bijoux

Publié le par Yves-André Samère

On est injuste avec Rachida Dati et sa frénésie bijoutière. À l’origine de ce qui n’est qu’un malentendu, une simple distraction digne du professeur Nimbus. Suivez le guide.

Rachida Dati est ministre de la Justice – Garde des Sceaux, si on veut faire élégant. Le ministère de la Justice est situé place Vendôme. Juste à côté du Ritz, ce qui nous fournit déjà un indice. Sur cette place de Paris, en face du Ritz et du ministère de la Justice, trônent les boutiques de plusieurs bijoutiers mondialement célèbres, Van Cleef et Arpels, Cartier, Chaumet. D’autre part, il est bien connu que madame Dati vient rarement à son ministère, qui est en fait dirigé par son directeur de cabinet, lequel change souvent. De sorte qu’elle ne connaît pas bien l’endroit. Vous commencez à comprendre.

Distraite comme tous les hautes personnalités qui ont des préoccupations plus éthérées que les nôtres, madame Dati se trompe parfois, et, au lieu de pousser la porte de son ministère, il lui est arrivé plusieurs fois d’entrer par mégarde chez un des joailliers désignés plus haut. Or ces gens-là n’aiment pas faire de la peine. Ce serait d’ailleurs anti-commercial. C’est pourquoi ils n’ont jamais osé la détromper. Et, se croyant chez elle, madame Dati s’est parée de bijoux qu’elle pensait lui appartenir. C’est naturel. Quelle femme soucieuse de son apparence n’aurait pas fait la même erreur ?

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