Justice : je passe aux aveux !

Publié le par Yves-André Samère

Allez, je passe aux aveux : j’aime énormément la droite française. Surtout celle qui est actuellement au pouvoir. Sans elle, on s’amuserait beaucoup moins.

Ainsi, cette droite, pourtant admiratrice inconditionnelle des États-Unis, tel jour fustige à grands cris la Justice de ce pays qui lui tient lieu de modèle, et hurle que ce sont là-bas des sauvages que de vouloir faire passer devant un tribunal un type qui a drogué une mineure pour mieux ensuite la violer par derrière ; puis, la semaine suivante, tire à boulets rouges sur les juges (français, cette fois, ce qui doit expliquer la contradiction), parce qu’en 2007 ils ont fait bénéficier d’une libération conditionnelle un meurtrier, condamné à onze ans de réclusion pour l’enlèvement et le viol d’une jeune fille (tiens-tiens), et qu’on soupçonne cette fois d’un autre meurtre – sans l’avoir encore prouvé.

À mon avis, toutes ces histoires sont trop compliquées. On tirerait un bénéfice considérable à rétablir les charmantes coutumes de l’Ancien Régime, basées sur la torture, et qui, de plus, avaient des noms charmants : la question ordinaire, la question extraordinaire, Dieu ! que tout cela était joli !

Tout le monde y gagnerait, jusqu’à notre vocabulaire, qui s’appauvrit un peu, en ce moment.

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