Assez de singeries !
On nous apprend que Léo Ferré, non content d’être marié, avait AUSSI un singe ! Cet homme avait les moyens (il faut dire que son père dirigeait le casino de Monte-Carlo)... En réalité, ce singe était une guenon, nommée Pépée – alors que sa femme, c’était Madeleine, prénom bien préférable, à mon avis, surtout pour un pleurnichard comme Léo.
Je vous passe les détails ridicules prouvant que les époux Ferré étaient complètement cinglés, puisque leur animal de compagnie était mieux traité qu’un être humain – preuve indubitable d’un esprit équilibré sachant relativiser les choses.
J’ai bien connu un autre artiste qui, lui aussi, idolâtrait une guenon. Lui était écrivain, et il avait ramené d’un voyage en Inde une femelle macaque, qu’il avait appelée Chichi, et qui vivait avec lui, dans son deux-pièces au quatrième étage de la rue du Foin – proche de la Place des Vosges, tout de même. Jamais rien connu de plus méchant que cet animal, qui mordait tous les visiteurs, et j’y suis passé.
Pourquoi il faut être cinglé pour admettre un singe en sa compagnie ? Parce qu’un singe n’apprendra jamais à être propre ! Le copain dont je parle passait son temps à nettoyer les déjections de sa chère Chichi, la bien nommée. Franchement, si vous avez, à défaut d’un « désir d’enfant », celui d’un animal, choisissez plutôt un serpent: c’est propre, ça ne fait pas de bruit, et c’est capable de garder son sang-froid !