L’escroquerie de la voiture électrique
On pensait qu’elle avait disparu, cette publicité ridicule, mais, au bout de trois semaines, elle est revenue sur les écrans de télévision. Il s’agit de ce spot qui prétend nous faire acheter une voiture électrique, la Renault Zoé. On y voit un homme jeune, en costume gris, faisant son baratin, mais pas seul : l’accompagne un petit garçon habillé de la même façon, au lieu d’être vêtu comme un clown et comme tous les enfants de son âge, et ponctuant toutes les affirmations de son aîné d’un très agaçant « C’est simple ! ». Les pubeux ont dû estimer que ce sale gosse, qu’on aurait dû étouffer au berceau, était un attrait supplémentaire pour leur chef-d’œuvre, qui n’est rien d’autre qu’une publicité mensongère. Pour moi, ce sale gosse m’incite plutôt à couper le son de mon téléviseur dès qu’il y montre son frais minois.
Par le plus grand des hasards, le dépliant publicitaire mensuel à la gloire de la Mairie de Paris, qui est déposé dans toutes les boîtes aux lettres des Parisiennes et des Parisiens (c’est ainsi qu’on y cause), montre en sa page 15 un articulet intitulé Pour les taxis hybrides et électriques. On y vante aux chauffeurs de taxis le fait que la Ville les invite à renouveler leur voiture « en faveur d’un véhicule propre » (sic), et qu’on les y aidera par une subvention de 4000 euros pour l’achat d’un véhicule hybride, et de 6300 euros pour une voiture entièrement électrique.
Or la voiture électrique est une bouffonnerie, qui ne peut profiter qu’à l’industrie automobile, et qui, en réalité, possède tous les inconvénients. Il se trouve que l’excellente chaîne de télévision France 5 a diffusé en octobre un documentaire qui démontait toutes les tares de ce type de bagnole, lequel est bien loin de tenir ses promesses. Tous ceux qui l’ont achetée s’en mordent les doigts.
Comme je ne veux pas allonger démesurément cette notule, j’en ferai l’analyse dans un autre article.