La publicité en folie

Publié le par Yves-André Samère

En ce moment passe à la télévision un spot publicitaire que, littéralement, je ne comprends pas. Elle émane des hypermarchés Leclerc, et on y voit un homme qui demande à sa femme si elle a acheté de l’aspirine. L’épouse répond qu’elle n’a pas pu, parce que le pharmacien n’a pas le droit, bien que docteur en pharmacie, de lui en vendre sans ordonnance.

La suite rabâche le même thème par la voix d’un comédien qui joue le pharmacien, et qui confirme : « Je n’ai pas le droit de vous vendre un médicament sans ordonnance ».

C’est incompréhensible : cent fois, j’ai acheté des médicaments sans ordonnance, ceux qu’on appelle « de confort », en particulier de l’aspirine. Où a-t-on vu que les pharmaciens n’avaient pas le droit de faire cela ?

C’est sans doute à mettre sur le compte de l’absurdité des publicités, notamment chez nous qui cultivons le bizarre, le saugrenu, l’absurde. Chaque jour, nous sommes abreuvés de pubs qui semblent avoir été imaginées à Sainte-Anne. Mais les pubeux continuent de se croire géniaux, et d’être payés en conséquence.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

Y
Compris. Ce soir, je regarde la télé avec un microscope.<br /> <br /> Blague à part, c’est bien ce que je disais : si le téléspectateur doit être attentif et aller chercher les détails dans les coins de l’écran (par ailleurs surchargé), le spot est raté. Tout ce<br /> qui n’est pas évident est perdu, parce que ça va trop vite. Quand on fera des pubs qui dureront trois quarts d’heure, je prendrai le temps de les décortiquer.
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J
Ca se voit légèrement : on voit le logo Leclerc au-dessus ou au-dessous du panneau parapharmacie.<br /> Je pense que cette pub joue sur les antécédents de ce combat que mène Leclerc.
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Y
Je comprends, mais le spot n’est pas clair. On ne voit pas que le prétendu docteur en pharmacie travaille dans un supermarché.<br /> <br /> Une pub pas claire est une pub ratée.<br /> <br /> On en revient donc au point que je visais : les publicitaires sont des charlots.
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J
C'est interdit en-dehors d'une officine. Les magasins (notamment Leclerc) ne peuvent proposer que de la parapharmacie, où l'on ne peut vendre de médicaments sans ordonnance. Leclerc veut casser<br /> cette exclusivité des pharmacies. Historiquement, les docteurs en pharma sont quand même plutôt réticents à devenir salariés de Leclerc. Mais c'est un autre débat.
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