La publicité en folie
En ce moment passe à la télévision un spot publicitaire que, littéralement, je ne comprends pas. Elle émane des hypermarchés Leclerc, et on y voit un homme qui demande à sa femme si elle a acheté de l’aspirine. L’épouse répond qu’elle n’a pas pu, parce que le pharmacien n’a pas le droit, bien que docteur en pharmacie, de lui en vendre sans ordonnance.
La suite rabâche le même thème par la voix d’un comédien qui joue le pharmacien, et qui confirme : « Je n’ai pas le droit de vous vendre un médicament sans ordonnance ».
C’est incompréhensible : cent fois, j’ai acheté des médicaments sans ordonnance, ceux qu’on appelle « de confort », en particulier de l’aspirine. Où a-t-on vu que les pharmaciens n’avaient pas le droit de faire cela ?
C’est sans doute à mettre sur le compte de l’absurdité des publicités, notamment chez nous qui cultivons le bizarre, le saugrenu, l’absurde. Chaque jour, nous sommes abreuvés de pubs qui semblent avoir été imaginées à Sainte-Anne. Mais les pubeux continuent de se croire géniaux, et d’être payés en conséquence.