Féminisme états-unien

Publié le par Yves-André Samère

On sait, je le dis assez souvent, que les États-Unis sont le pays de la Liberté – nous leur avons d’ailleurs fait cadeau d’une statue qui symbolise cela –, et d’autres affirment que c’est le pays du matriarcat, ce qu’hélas je n’ai pas eu l’occasion de vérifier. DONC, aux États-Unis, on met les femmes sur un piédestal, ce qu’en bon féministe je me hâte d’applaudir.

Voici, à titre d’exemple, quelques lois toujours en vigueur aux États-Unis. Sans doute parce qu’on a oublié de les abroger. Et je vous jure que je n’invente rien, sinon, comme disait naguère Guy Carlier (quand il avait encore toutes ses dents), si ce n’était pas vrai, ça n’aurait aucun sens.

Dans l’État de l’Arkansas, on a le droit de frapper sa femme une fois par mois. Convenez que c’est très modéré.

À Los Angeles, on ne peut battre sa femme qu’avec une ceinture de moins de deux pouces de large, sauf si on a une dérogation accordée par l’intéressée. Là, on frise le laxisme.

En Floride, les femmes célibataires faisant du parachute le dimanche sont passibles de prison.

À Gurnee, près de Chicago, il est interdit aux femmes de plus de cent kilos de faire de l’équitation en short. On a donc pensé aux chevaux, c’est bien.

Dans le Tennessee, toute femme conduisant une voiture doit être précédée d’un homme à pied, agitant un drapeau rouge pour signaler son approche. On n’est jamais trop prudent.

Si tout cela, mesdames, vous chagrine, et je me demande bien pourquoi, sachez qu’en compensation, dans l’Idaho, les boîtes de bonbons qu’un homme offre à la femme qu’il aime doivent peser au moins 11,34 kilogrammes. De quoi vous plaindriez-vous ?

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
D'accord pour l'Italien et ses bonbons, mais alors je ne pourrais plus faire de cheval à Gurnee. Zut.
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Y
Vous vous rattraperiez en allant visiter son parc d’attraction, qui est imposant. Et on n’y voit aucun canasson.