Chercher midi à quatorze heures

Publié le par Yves-André Samère

Chercher midi à quatorze heures est une activité très prisée dans les radio-télés. Cela consiste, entre autres, à donner une prononciation absurde à des noms qui se prononcent comme ils s’écrivent en français. Dire ridzi pour Risi, migouelle pour Miguel, pladza pour plaza ou piazza, dominegouine pour Dominguin, robine pour Robin, et ainsi de site.

Par ailleurs, Hélène Jouan a plusieurs fois occupé, à la rédaction de France Inter, des postes importants. Actuellement, elle est chargée de la revue de presse de huit heures et demie. Elle a aussi fait un peu la potiche au Grand Journal de Canal Plus, au temps d’Antoine de Caunes, mais les filles qui font ce travail dans cette émission ne font que passer (souvenez-vous de Janette Bougrab).

Or, ce matin, la belle Hélène devait citer le nom d’Alexandre Soljenitsyne, auteur russe ultra-célèbre. C’est sans doute cette célébrité qui a incité notre journaliste-sic à se creuser la tête pour écorcher son nom, qu’elle a prononcé soliénitsine. J’ai souvent entendu cette faute, commise par des gens qui ne peuvent imaginer que les noms étrangers ont été adaptés à notre alphabet latin, qu’il est donc ridicule de déformer au gré de sa fantaisie.

Pour les lecteurs curieux, je précise que ce nom, en russe, s’écrit Солженицын. Regardez la quatrième lettre, ж, qui se prononce exactement comme le J en français. Aucune raison de lui substituer un I saugrenu.

Hélène Jouan est donc une sotte inculte à l’esprit torturé.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :