Quand « Le Canard » se plante

Publié le par Yves-André Samère

Le 27 juillet dernier, en première page, « Le Canard enchaîné », sous le titre Les ménages de Bernadette (Chirac, évidemment), écrivait qu’elle et son mari avaient été des « parasites [qui] abusaient des frais de bouche ». Allusion (en forme de rappel) aux quatre mille francs PAR JOUR que le couple infernal avait dépensé durant tout son très long séjour à l’Hôtel de Ville de Paris, quand Chirac était le maire de la capitale. On sait se goinfrer, chez ces gens-là, Monsieur...

Oui, mais voilà, « Le Canard » s’est planté en écrivant ensuite que les Chirac « se la coulaient douce dans les palais de la République, de l’Hôtel de Ville à l’Élysée, en passant par le château de Bity, en Corrèze ».

L’auteur de ce papier est mal renseigné, et ses archives ne sont pas à jour. Je veux bien qu’on tape sur les Chirac, et je ne m’en suis jamais privé. Encore faut-il donner une information exacte. Or le château de Bity n’a jamais été un « palais de la République » ! Chirac l’avait acheté peu avant de devenir le Premier ministre de Giscard. À bas prix, d’ailleurs, et il avait menti en racontant que ce petit château n’avait « que huit fenêtres », ce que démentaient les photos publiées par les journaux, car la seule façade en compte le double ! Sa valeur actuelle serait de cinq cent mille euros. Mais enfin, ce bien – qu’il n’aimait pas et où il ne se rendait jamais – lui appartenait bel et bien.

En réalité, ce dont les Chirac ont bénéficié à propos de ce château, c’est la compagnie de gendarmerie qui a dû s’installer sur place, dans un bâtiment construit spécialement, afin de protéger la route qui y conduit et empêcher les ploucs de venir déranger le couple de privilégiés.

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