Les zozos de l’art moderne

Publié le par Yves-André Samère

Pour la première fois depuis des années, je ne suis pas allé, hier, traîner mes guêtres du côté de la Nuit blanche de Paris. M’en a dissuadé ce qu’en a dit la radio, que ce serait consacré cette fois à l’art moderne. Or je tiens les praticiens de l’art moderne pour des charlatans ou des imposteurs. Les rares fois où j’ai visité une exposition d’art moderne, j’ai été édifié !

Plusieurs fois, j’ai pris le risque (car on passe vite pour un réac) d’égratigner deux ou trois de ces énergumènes. Par exemple, j’avais étrillé John Cage, ce compositeur qui faisait jouer un morceau de piano dans lequel le pianiste se contentait de s’asseoir devant le piano et de... ne pas en jouer ; d’ailleurs, il laissait fermé le couvercle de l’instrument. L’exécution de ce chef-d’œuvre devait être épuisante, et je serais heureux de voir la partition, afin de la jouer chez moi. Il y a eu aussi Jeff Koons, cet escroc qui conçoit des « sculptures » en ballons gonflables, en plastique. Il avait installé ses œuvres dans le Parc de Versailles. Ou cet autre énergumène qui avait planté un plug anal géant, en plastique vert, sur la Place Vendôme (ces gens-là adorent le plastique. Vous imaginez Michel-Ange réalisant son David ou son Moïse en plastique ?). Ou encore Anish Kapoor, qui fait dans les sculptures de métal, mais géantes, et avait aussi exposé à Versailles, son œuvre maîtresse étant un machin géant en ferraille intitulé Le vagin de la reine, si laid qu’il s’est fait taguer quatre fois, et qui vient de s’illustrer en achetant pour une fortune (montant resté secret)... la couleur noire ! En fait, une mixture créée naguère par la NASA, qui servait dans certains domaines scientifiques et baptisée Vantablack. Ce zigoto prétend interdire désormais à quiconque d’utiliser ce noir semble-t-il profond, puisque cela est devenu sa propriété !

Cet Anish Kapoor amateur de noir était précisément la vedette de la Nuit blanche, sans doute par esprit de contradiction, et il avait installé, je ne sais où, sur la Seine je crois, un dispositif destiné à éblouir les gogos, mais dont je ne connais pas le détail. Cherchez dans vos journaux habituels.

Mais que ne ferait-on pas pour plaire aux snobs et à la sotte qui trône à la mairie de Paris ?

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Il peut toujours se brosser, ce type du noir exclusif. Il me semble que Soulages a fait du noir tout court l’œuvre de sa vie, sans pour cela en acheter un pot à la Nasa !<br /> J'ai un peu l'impression que la maire de Paris prend une direction pour la ville qui ressemble à une impasse qui oscille entre le repère de bourgeois friqués et les tortillements (?) d'une pseudo élite artistique.
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Y
Anne Hidalgo possède une vertu : elle nous fait regretter Delanoë, et même Chirac. Ce dernier détestait les patrons milliardaires. Elle, elle les drague. Voir ses relations avec Bolloré.