Prix Nobel de Littérature
Les jurés du Prix Nobel de Littérature, qui appartiennent à l’Académie suédoise, viennent, hier, de confirmer leur propension à faire des choix douteux en donnant leur prix à Bob Dylan, chanteur nasillard et mollasson, pour des chansons bêlantes qui ne concernaient que des évènements remontant aux environs de... 1968. Et Salman Rushdie, bande de nazes, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Il est vrai que Rushdie, déçu d’année en année, a fait mine d’applaudir, mais on est sceptique.
Ce prix existe depuis 1901, et ses choix ont été souvent contestés. D’une part, il a raté des écrivains autrement plus considérables que ce pauvre Bob, tels que Marcel Proust, Rainer Maria Rilke, Antonin Artaud, Italo Calvino et Federico García Lorca. On se raccroche aux branches en avançant qu’ils sont morts trop tôt ! D’autre part, il a récompensé Pearl Buck plutôt que Virginia Woolf (mais qui a peur de Virginia Woolf ?). Et il n’a pas condamné la fatwa lancée contre Salman Rushdie !
Quant à Philip Roth, Ismail Kadare ou Milan Kundera, ils piétinent toujours sur le paillasson...
Et donc, ces jurés-là sont aussi fortiches que ceux du Prix Nobel de la Paix, décerné à Begin, Henry Kissinger, la M(ég)ère Teresa, Al Gore et le GIEC. Sans parler d’Obama, couronné dès son élection, et qui n’a rien fait ensuite pour mériter ça.
Mais, cocorico, c’est la France qui a remporté le plus de prix, avec quinze lauréats.