Coups bas municipaux

Publié le par Yves-André Samère

À Paris, madame LE maire, dont on espère qu’aux prochaines élections municipales, elle ira poser sa candidature à la maire de Cadix (elle y est née, cela devrait aider), a certainement bénéficié d’une apparition de la TSMDD (la Très Sainte Mère De Dieu) en vue de dégoûter définitivement les Parisiens d’utiliser leur voiture. Elle lui a donc refilé un truc, d’inspiration évidemment divine.

Ce truc, mis en application, sans doute à titre expérimental, sur le Boulevard de Sébastopol, mais aussi sur le Boulevard Saint-Michel, a consisté en ceci : ces deux larges voies en sens unique et orientées sud-nord permettent de faire circuler cinq voitures (les Champs-Élysées, c’est dix, plus une voie centrale réservée au stationnement des taxis). L’un de ces cinq voies était naguère réservée aux autobus et aux taxis. Donc : cinq moins une égalent quatre. Mais c’était encore trop pour ce privilégiés (et salauds) d’automobilistes. Madame LE maire a donc fait élargir cette voie réservée, en en doublant la largeur. De sorte que cinq moins deux font trois, si je n’ai pas oublié mon arithmétique.

Si bien que la voie traversant Paris du sud vers le nord permet le passage de seulement trois voitures. C’est sans doute encore trop, et on s’attend à un nouveau tour de vis, dans le style de cette initiative opérée l’année dernière, la suppression de la voie express dite « voie Georges-Pompidou », qui a été abandonnée aux piétons. Lesquels, du reste, la trouvent si moche qu’ils en ont laissée la libre disposition aux pigeons de Paris.

Entendons-nous bien : je ne suis pas favorable aux voitures et à la pollution qu’elles génèrent, je n’ai pas de voiture et ne compte pas en acheter une. Mais les coups bas pratiqués par madame LE maire pour faire plier ses adversaires (de plus en plus nombreux), je trouve qu’ils ressemblent trop à la loi du plus fort. Et ça, je déteste.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Je pense qu'il y aura d'autres événements d'ici 2024, mais je n'imagine pas les équipes, les membres des pays engagés, etc. prendre le métro ou le bus. Donc la pagaille risque d'être très intense et de gâcher la fête (si on considère que les JO sont une fête...).
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Y
C’est TOUJOURS la pagaille, dès lors que ça se passe en France. Enfin, on pourra rigoler sous cape, ce qui console.