Catherine Deneuve fait le ménage
« Faire des ménages », pour un journaliste, c’est prêter son concours pas tout à fait désintéressé à de nobles causes, telles que l’animation d’un congrès pour la grosse industrie. Et j’ai déjà cité Christine Ockrent au nombre de ceux qui n’attachent pas les chiens avec des saucisses... Mais elle est très loin d’être la seule, et c’est comme cela que PPD a perdu sa carte de presse (pour la conserver, il faut que la moitié au moins de vos revenus proviennent d’un travail de journaliste).
Or il n’y a pas que les journalistes. Les vedettes de cinéma également daignent, contre quelques menues piécettes, enjoliver certaines manifestations publiques – dont les organisateurs craignent de les voir demeurer un peu confidentielles, sans la présence de quelques pipoles. Poussant le culot jusqu’en ses derniers retranchements, on en connaît, de ces personnalités, qui se font payer pour participer à des émissions de radio-télés, en dépit de la publicité gratuite que leur valent ces participations. Et là, je ne vais pas jouer les faux-culs et faire comme dans ce type d’émission, où l’on a coutume de pratiquer la fausse audace, dans le style « on ne va pas dire des noms, mais tout le monde a compris », parce que justement, je vais donner au moins un nom, celui de Catherine Deneuve.
Il y a quelques années, elle avait réclamé 20 000 euros (ou peut-être 30 000, je ne me souviens plus très bien) pour être « invitée » dans l’émission que Stéphane Bern présentait sur Canal Plus. La production avait refusé de payer, et la dame était restée chez elle.
Cela ne l’a pas empêchée d’augmenter ses prix ! Aux dernières nouvelles, elle réclame à présent, et rien que pour assister à l’inauguration d’un magasin de mode, la modique somme de 65 000 euros. C’est donné. Faut la comprendre, Catherine. Elle habite le quartier Saint-Sulpice, ce qui lui coûte les yeux de la tête.