Téléchargement illégal... pour le moment !

Publié le par Yves-André Samère

Actuellement, le téléchargement des films et des disques sur Internet est interdit, car il paraît que nous faisons du tort aux artistes.

D’abord, une remarque : les lois n’ont rien de pérenne, et ce qui est interdit aujourd’hui sera autorisé demain. Voyez l’avortement, qui au siècle dernier était un crime punissable de la peine de mort, et qui est maintenant remboursé par la Sécurité Sociale ! Inversement, ce qui était admis autrefois passe aujourd’hui pour un crime. Par exemple l’esclavage, la torture, les châtiments corporels, et j’en passe.

Pour en revenir au téléchargement, on peut être sceptique sur le fait qu’il cause du tort aux artistes. Il en cause davantage aux éditeurs ! Les artistes, eux, peuvent gagner leur vie en chantant sur scène leurs créations. Avec les produits dérivés, ils ont largement de quoi vivre. Quant aux éditeurs, ces escrocs notoires, leur sort ne nous empêche pas de dormir.

Et puis, les artistes eux-mêmes savent s’arranger. Saviez-vous que les prestations sur scène de Charles Aznavour se paient partiellement... en nature ? Le petit Charles exige qu’une partie de ses cachets lui soit reversée, c’est le cas de le dire, en vins très coûteux, château-margaux ou romanet-conti. Avantage : au contraire des chèques, ils ne laissent pas de trace dans la comptabilité du chanteur. Et comme aucun être humain ne pourrait boire tout ce que les théâtres sont bien obligés de lui livrer, il les revend à ses amis et connaissances. Paiement en liquide, vous alliez le dire !

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