Blanc Tibet contre noire Chine

J’ai déjà laissé entendre ici que je n’étais pas une groupie du dalaï-lama. Précisons un peu.

La Chine n’a pas « envahi » le Tibet en 1959, car les Chinois y étaient déjà depuis le quatorzième siècle. Et s’ils ont durci les conditions de leur manière de le gouverner, c’est parce que le dalaï-lama – celui d’aujourd’hui, pas un de ses prédécesseurs – a refusé d’abolir le servage qui existait au profit des moines !

Il faut rappeler qu’un moine tibétain, ça ne travaille pas, ça ne fait strictement rien, donc ça ne produit rien. Pour assurer sa subsistance, il faut faire appel au peuple, qui ne peut pas y couper. Les Chinois ont voulu mettre le hola à ce régime théocratique, et il paraît difficile de leur donner tort.

Bien entendu, ce qui précède ne signifie pas qu’on doive approuver leurs méthodes musclées. Mais opposer les « bons » moines tibétains aux « méchants » soldats chinois, c’est de la foutaise. Voilà, c’est dit.

Faudrait rectifier un peu Tintin au Tibet, car Hergé, nonobstant son talent, n’y connaissait rien.