Conditionnel

Publié le par Yves-André Samère

L’emploi du conditionnel dans les articles de presse a été instauré par l’usage, pour une seule et unique raison : éviter les procès en diffamation qui résulteraient de l’annonce d’une fausse nouvelle portant atteinte à la réputation de quelqu’un. Il n’a pas été instauré pour masquer la vérité, ni même pour l’atténuer afin de ne vexer personne.

Certains faits ne supportent pas le doute, ni la demi-mesure. Ainsi, l’obtention d’un diplôme. Lorsque vous passez un examen, vous décrochez votre diplôme, ou vous ne le décrochez pas. Il n’existe pas de moyen terme.

C’est pourquoi, lorsqu’un journaliste de France Inter déclare que « madame Rachida Dati a fait état d’un diplôme qu’elle n’aurait pas obtenu », il trompe le public. C’est un fait, madame Dati N’A PAS obtenu le MBA qu’elle a prétendu posséder. Elle a donc menti. Et l’avocat de la Réunion qui a réaffirmé ce fait, et qu’elle tenté de poursuivre, est tout à fait fondé à se féliciter que la Justice ait déclaré non valable la plainte que le Garde des Sceaux avait déposée à son encontre.

En somme, en déboutant madame Dati, la Justice semble reconnaître officiellement que son ministre est une menteuse.

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