Qu’est-ce que le GIEC ?
En octobre 2007, j’ai consacré trois notules au prix Nobel de la Paix. J’y parlais d’Al Gore et du groupe qui a partagé ce prix avec lui, le GIEC – acronyme signifiant « Groupement International d’Experts sur l’évolution du Climat ».
Or ce n’est là que la traduction française du nom exact de ce groupement. Dans la version originale, en anglais, il s’agit de l’IPCC – Intergovernemental Panel on Climate Change, ce qu’on peut traduire par « Groupement Intergouvernemental sur le Changement Climatique ».
Deux différences, par conséquent, avec la traduction biaisée en français : ce ne sont pas des experts, et ses membres représentent des gouvernements. Autrement dit, ce ne sont pas des scientifiques (du moins, pas tous, et la dénomination de leur groupement ne le revendique pas), mais des émissaires gouvernementaux. Comme tels, ils sont sans doute capables de rédiger des rapports, pas de faire des expertises.
Ainsi, la dénomination française est une imposture. Comme par hasard, en France, aucun journal, aucune radio, aucune télévision n’a évoqué cette question, qui n’est pas anodine, puisque ces experts prétendus, qui nous annoncent des catastrophes sans en avoir aucune preuve, le font en service commandé.