Avoir la carte
Dans mes critiques de cinéma, je mentionne souvent que tel cinéaste « a la carte », et tel autre, non. Il faut préciser que cela s’étend aux autres activités supposées artistiques : théâtre, littérature, chanson, arts graphiques, danse, et ainsi de suite.
En gros, lorsque vous avez la carte, les critiques de votre bord (c’est presque toujours politique) ne diront que du bien de vous, quoi que vous fassiez ; mais si vous ne l’avez pas, soit on vous ignore, soit on vous traîne dans la boue.
Il faut néanmoins nuancer, car les choses peuvent évoluer. C’est pourquoi je traiterai le phénomène en quatre notules :
1. Ceux qui ont toujours eu la carte et la conservent tout au long de leur vie ;
2. Ceux qui n’ont pas la carte et ne l’auront sans doute jamais ;
3. Ceux qui avaient la carte, mais l’ont perdue ;
4. Ceux qui n’avaient pas la carte, mais ont fini par l’avoir.
Naturellement, il y aura des exemples. Vous verrez, c’est instructif, plutôt amusant, et cela permet de faire des prévisions. À suivre, donc.