Dieu n’est pas un fumeur de Havane, mais...
Vous connaissez certainement l’histoire juive la plus courte, évidemment un peu raciste, mais ce sont celles que l’on préfère quand on a oublié d’être faux cul. Elle fait d’ailleurs hurler de rire les juifs eux mêmes. La voici : « Dieu soit loué ! ». Je vous avais prévenus.
Soyons sérieux, pourquoi Dieu, à supposer que cette chimère existe, devrait-il être loué ? Il a TOUT créé, vous êtes bien d’accord ? Et ça ne lui a coûté aucun effort, puisqu’il possède la toute-puissance. Par conséquent, ce qu’il fait lui est tout naturel, et nous n’avons ni à le remercier (remercie-t-on ses parents de nous avoir mis au monde ?) ni à le louer sans cesse, comme le voudraient les croyants.
Allons plus loin, nous n’avons aucun besoin de nous émerveiller devant les « miracles » de Jésus. À supposer que Dieu ait envoyé son fils sur la Terre pour, par exemple, guérir les paralytiques et les aveugles, et même ressusciter un mort, on peut supposer qu’il lui a fourni les moyens d’y parvenir – c’est même évident, sinon Jésus n’aurait rien pu faire. Sachant cela, ce n’était pas si extraordinaire que de chasser les démons qui empoisonnaient l’âme des miraculés.
Je dirais même que Dieu aurait pu s’abstenir de les créer, ces fameux démons. Et la paralysie, et la cécité, et la mort, dans la foulée. Non ?
En somme, Dieu a créé tout un lot de calamités pour se donner le chic, ensuite, de nous en délivrer. Moi, j’appelle ça un pompier pyromane.