Gaz carbonique : corrélation ou causalité ?

Publié le par Yves-André Samère

Parce que jadis, certaines nuits très froides de mars, la Lune brillait d’un éclat plus vif que d’ordinaire, et qu’au matin on découvrait les cultures détruites, les cultivateurs en concluaient un peu vite que la Lune « rousse » (ainsi l’appelait-on alors) tuait les cultures. C’était établir entre deux faits corrélés (c’est-à-dire liés dans le temps), c’est-à-dire la Lune brillante et la mort des cultures, un lien de causalité : le premier « causait » le second. Puis on finit par comprendre que ces deux faits étaient indépendants l’un de l’autre, mais... causés par un troisième, le froid, tout simplement ! Il provoquait, non seulement la mort des végétaux, mais aussi la condensation de la vapeur d’eau contenue dans l’air, qui, du coup, en devenait plus transparent, donc la Lune brillait davantage...

Il n’est pas impossible que le lien qu’on fait aujourd’hui entre l’augmentation du taux de gaz carbonique dans l’atmosphère et le réchauffement de ladite atmosphère relève du même processus mental, qu’il existe entre ces deux faits une relation de corrélation, mais pas de causalité. Un troisième fait serait à l’origine des deux premiers, et ce serait l’augmentation de l’activité du Soleil. Cette hypothèse n’est ni farfelue ni inédite, car l’évènement s’est déjà produit dans l’Histoire.

Mais de cela, je doute qu’on parle à la conférence de Copenhague. Tout le monde est trop convaincu que le seul carbone est responsable de tout. Trouver un coupable a toujours été plus commode.

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