Guignol rosse le Gendarme

Publié le par Yves-André Samère

Matamore, au théâtre, n’a jamais été mon personnage favori. Et ses héritiers dans la vie m’inspirent la même antipathie. Par conséquent, s’il y a une chose qui me fait plaisir dans cette élection législative d’hier, c’est le fait que Mélenchon a mordu la poussière.

Attention, je ne suis pas en train de dire que, si j’avais été citoyen d’Hénin-Beaumont, j’aurais voté pour la candidate du Front National qui lui a infligé cette raclée. Les gens du coin ont « fait le job », comme disent les chroniqueurs distingués, et ils devaient bien avoir leurs raisons. Tant mieux, ils ont renvoyé à ses chères études ce personnage qui insultait tout le monde, sur le thème « Vous allez voir ce que vous allez voir ». Quand Guignol rosse le Gendarme, j’ai la même réaction que Brassens quand le gorille violait un juge.

Cerise sur le gâteau, à La Rochelle, Ségolène Royal se fait mettre en difficulté par un dissident de son propre parti. C’est presque la même situation. Prions, mes frères, pour que les Rochelais votent pour un candidat qui habite sur place, et renvoient la dame à ses leçons de parachutisme.

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