Hakim Laacher

Publié le par Yves-André Samère

Soulagement, on connaît le nom du futur président de la République. Pas pour cette année, sans doute pas pour 2017, mais ne craignons pas de voir plus loin. Le nom de l’heureux futur élu ? Hakim Laacher. C’est lui qui a gagné le pseudo-concours organisé à la télévision mardi 10 avril, sur France 4, chaîne confidentielle hélas. Cela s’intitulait Qui veut devenir président ?, il n’y avait pas dix concurrents, mais quatre, et quatre journalistes célèbres pour constituer le jury.

Je n’ai pas regardé l’émission (l’idée que je puisse regarder France 4 est bouffonne), mais le Zapping et le Petit Journal se sont chargés de compenser mon inculture télévisuelle (pas seulement télévisuelle, susurrent les bonnes langues qui, pourtant, me lisent sans en perdre une miette). Les quatre concurrents avaient environ vingt ans et, j’ajouterai, toutes leurs dents.

Hakim a donc gagné haut la main, on ne sait quoi du reste, mais il était le favori des quatre journalistes. Il y avait de quoi, car ce garçon de vingt ans est d’une beauté renversante, il est intelligent, il a fait des études, il parle bien, et il possède un râtelier qui épouvante les poseurs de parquet, mais que tous les dentistes se disputeront après son décès – qu’on espère le plus tardif possible. C’est simple, à côté de lui, Sarkozy à ses débuts est d’une modestie de violette, dirais-je si je ne craignais les clichés. Reçu jeudi soir au Petit Journal par Yann Barthès, qui pensait sans doute le mettre dans sa poche comme il l’avait fait avec tous les candidats officiels, Sarkozy compris, c’est lui qui s’est retrouvé sur la sellette quand le jeune invité s’est mis à lui poser des colles avec une assurance de placier en... assurances, justement. On a vu Barthès, pour la première fois, légèrement désarçonné, et cela valait le spectacle. Téléchargez l’émission avec Captvty, vous allez rire.

Avec cela, impossible de lui faire dire quelles sont ses préférences politiques. Un atout qui le mènera loin, j’y parie ma chemise (celle des dimanches, l’autre est au sale).

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