Le « droit » à l’enfant

Publié le par Yves-André Samère

Le désir sans doute louable d’aider les couples stériles à avoir un enfant a conduit le législateur à créer la notion d’aide médicale à la procréation. De là cette aberration légale de « projet parental », qui revient à séparer trois éléments indispensables : un ovule, un utérus, des spermatozoïdes.

Certes, les spermatozoïdes, la nature aidant, seront toujours produits par un être à part et irremplaçable, mais il est devenu « admissible » qu’ovule et utérus appartiennent à deux personnes différentes. C’est encore interdit en France, mais tout à fait admis dans certains pays comme les États-Unis, avec leur notion de mère porteuse.

Il s’ensuivit cette monstruosité : l’enfant est devenu un produit ! Et le produit de TROIS personnes, éventuellement.

Dans ce gouffre s’est précipitée cette autre notion de « droit à l’enfant ». Et les ménages stériles ainsi que les couples homosexuels en sont venus à trouver tout à fait normal que l’État, qui en satisfait bien d’autres considérés comme légitimes, satisfasse ce « droit », tout comme le droit au travail , à la santé, au logement, etc.

C’est évidemment un peu fort de café, mais il est trop tard pour corriger le tir. Et, par chance, l’État n’a rien de mieux à faire.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

J
<br /> C'est en quelque sorte un DON : Droit opposable à la nature, suivant la rhétorique sarkozyste.<br /> <br /> <br />
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