Le Nutella et moi

Publié le par Yves-André Samère

Tenez, chers curieux, je vais vous faire une fleur, et vous confier un détail sur moi. Je vais donc vous parler de mes relations avec... le Nutella !

Avant le 28 septembre 2000, je n’avais jamais goûté au Nutella, et j’en connaissais à peine l’existence. Mais, des amis altruistes m’ayant cuisiné, ils étaient parvenus à me faire avouer cette carence. Si bien qu’un soir, alors que nous devions assister à un spectacle de music-hall à Pigalle (c’était le tour de chant de Wally, un type assez rigolo), ils se sont pointés devant le Trianon avec un pot de Nutella, et m’ont invité à une dégustation immédiate, là, sur le trottoir. Et, généreux, ils me laissèrent la bombe à retardement, avec le souhait que j’attende un peu avant de m’empiffrer.

Que dire ? J’ai trouvé l’ingrédient moyennement savoureux, pas désagréable, avec un petit goût de chocolat (on s’étonnerait du contraire), mais plutôt visqueux, et guère du genre à vous faire grimper aux rideaux.

Par la suite, je ne suis pas tombé dans cette drogue nouvelle qu’est la Nutellamania, et il semble que j’ai bien fait, puisque nous venons d’apprendre que cette pâte à tartiner est bourrée d’ingrédients à rendre malade un fakir. Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est fabriqué avec de vieux pneus ne pouvant plus être rechapés, mais nous n’en sommes pas loin.

Si bien que je ne suis pas près de renouer avec ce type de régal. Au fond, les rillettes trempées dans le thé Darjeeling, c’est très bon aussi !

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