On a du sushi à se faire

Publié le par Yves-André Samère

Nous avons vu qu’à Doha, au Qatar, la Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (ouf !) a refusé de (elle n’a « pas souhaité » ?) protéger le thon rouge, comme le voulaient l'Europe et les États-Unis. Et ce refus, sous la pression du Japon.

Les Japonais adorent le thon rouge. Pas pour le mettre dans un bocal et le regarder tourner en rond, mais pour le manger. Cru. En sushi. Et il n’y a même pas eu de négociations, car la Libye et le Soudan ont empêché tout débat. Il est vrai qu’en plus de ces deux pays, le Japon avait rallié dans son camp le Sénégal, la Zambie et les pays des Caraïbes, nations très concernées par la protection des espèces, comme on sait.

Il s’est trouvé une huile japonaise pour affirmer que vouloir priver les Japonais de sushis, c’était comme vouloir priver les Français de pain. Tout à fait, Yamamoto ! C’est fou les ravages que nous opérons chez les espèces en voie de disparition pour fabriquer nos baguettes quotidiennes.

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