Orthographe au féminin

Publié le par Yves-André Samère

La journée de la femme, je serai le premier à la célébrer, à une seule condition, mais sine qua non : que ces dames cessent de pratiquer cette réforme orthographique consistant à écrire « une procureure » ou « une professeure » ou « une auteure ».

C’est tellement primaire, tellement bête que les promoteures de cette invention devraient se couvrir d’une demi-douzaine de burqas pour se garantir contre le ridicule.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

P
A vouloir féminiser à outrance, on ne sait plus à quel (quelle) saint (sainte) se vouer. Pour exemple, doit-on dire Madame la maire ou Madame le maire ou encore la mairesse? Mairesse qui désignait au départ la femme du maire avant de définir celle qui exerce la fonction d'édile. Mais ce dernier sens, pas très joli à entendre, n'a jamais pris... sauf au Québec.
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Y
J’ai souvent traité ce sujet, et je continue d’écrire « LE maire » ou « LE ministre », femme ou pas, car ces titres étaient au masculin dès l’origine. Naturellement, des mots comme « institutrice » ou « coiffeuse » ne sont pas concernés, car ils existent depuis longtemps. Rien ne me semble plus ridicule que ces mots comme « auteure » ou « professeure ».