Démolir une construction ET une réputation
En ce moment même, un journaliste du « Canard » doit rédiger un article en se frottant les mains de jubilation – quoique l’exercice est difficile. C’est celui qui, par deux fois, s’est attaqué au mannequin (et épouse du patron de la FNAC) Inès de la Fressange.
En effet, la belle enfant, qui est au-dessus des lois de la République à l’instar de tous les gens célèbres, avait fait édifier, sur sa propriété proche de Saint-Tropez, un bâtiment... sans permis de construire. Pour se défendre, elle prétendait que c’était un simple « local de piscine », oubliant que ledit local se trouvait assez éloigné du bassin en question. « Le Canard », qui n’aime pas beaucoup les privilèges, a publié deux articles sur ce sujet, or il va avoir l’occasion d’en publier un troisième, après-demain, puisque madame de la Fressange vient d’être condamnée par la justice à démolir la construction surnuméraire, comme aurait dit Bossuet.
Mais soudain, je suis inquiet pour le couple Balkany. Pourvu qu’on ne les condamne pas à détruire leur villa Pamplemousse, sise aux Antilles, leur riad Dar Gyucy, acheté en 2009 à Marrakech, et leur « moulin » (à paroles ?) de Giverny !
On est injuste avec les riches.