Traîtres antiféministes

Publié le par Yves-André Samère

On sait qu’en France, tout est possible. Par exemple, nommer principal ministre d’un gouvernement socialiste un adversaire tout à fait résolu du socialisme. Il n’est donc pas étonnant que votre serviteur, qui lit peu de critiques littéraires – même s’il s’est fait draguer, via messages électroniques, par un chroniqueur littéraire de Canal Plus et France Inter –, soit tombé sur une page de critiques littéraires, un peu incendiaires il est vrai.

J’ai lu presque in extenso ce déluge de perfidies, et quelque chose m’a frappé : les critiques qui ont rempli de leur prose cette page réjouissante rendent compte, à propos de la « rentrée » littéraire, de trois livres publiés par des femmes, Christine Angot, Delphine de Vigan et Félicité Herzog. Et ces critiques, Laurent Nunez, Alexandre Gefen et Hubert Prolongeau, à aucun moment n’emploient les mots auteure ou écrivaine. Non, ils s’appliquent à écrire écrivain et auteur.

Ce sont des hommes, donc des salauds. Ils vont se faire émasculer, c’est certain.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

D
Leurs critiques sont incendiaires, mais il ne serait pas exclu qu'elles soient légitimes. Dans ces "sorties littéraires de la rentrée" (j'avais écrit "ces sorties de la rentrée", mais ça fait vraiment bizarre) il y a tellement, chaque année, de déchets. Je n'ai lu aucun des ouvrages cités, peut-être suis-je d'un a priori contestable.<br /> J'attendrai la sortie en livres de poche de certains. Le temps fait le tri.
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Y
Je lis rarement les nouveaux livres. Quoique j’ai téléchargé la semaine dernière le dernier ouvrage d’Amélie Nothomb, mais tout à fait par hasard, parmi une cinquantaine de livres. Je le lirai sans doute, parce que tous les siens sont COURTS ! Ce n’est pas Donna Tarth.
D
Qu'on les pende haut et court. Le seul ennui, c'est qu'il n'y a pas de féminin à "bourreau". Que faire ?
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Y
Il y avait bien le commissaire Bourrel...