Déconnecté !

Publié le par Yves-André Samère

Entendu ce matin sur France Inter que je ne sais quelle société amassait toutes les données personnelles des internautes, qui ont la bêtise d’envoyer en ligne des informations sur eux, qu’ils feraient mieux de garder pour leur confesseur. Bien entendu, ces données sont ensuite revendues, et fort cher, à toutes sortes de boîtes commerciales, qui, ensuite, inondent ces crétins de ce qu’on ose appeler des OFFRES commerciales. Il y a aussi, quoique pas encore en France, la possibilité de favoriser l’espionnage politique, et faites confiance à la Russie de Poutine pour se régaler avec ces indiscrétions. Même la simple possession d’un smartphone est susceptible de vous trahir, puisque, serait-il éteint, cet engin émet encore des informations de géolocalisation, comme on dit, c’est-à-dire permettant de vous suivre à la trace et en permanence. Miam ! Seule possibilité de ne plus être pisté : retirer la batterie du téléphone.

Eh bien, je me permets de ne pas être terrorisé par cette possibilité de pistage. Oh, j’ai bien un smartphone, mais... je ne l’emporte jamais lorsque je sors de chez moi, c’est-à-dire tous les jours, y compris le dimanche. Je ne vois vraiment pas ce que je ferais d’un téléphone dans la rue, dans un cinéma, dans un grand magasin, ou à l’église quand j’y vais pour écouter un récital d’orgue. Si j’ai besoin de téléphoner, je le fais chez moi, au calme, et ceux qui me connaissent, s’ils savent quel est mon numéro de téléphone fixe, ignorent mon numéro de mobile. C’est bien triste pour le commerce et pour le Mini de l’Inter, mais c’est comme ça.

Si vous voulez me filer, messieurs les espions, engagez plutôt un détective privé. Je me chargerai de le balader un peu.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :

C
Ah ,Saint Eustache , amour de l'orgue; un délice !
Répondre
Y
J’y vais désormais tous les dimanches après-midis. Il y a un concert d’orgue à cinq heures et demie, d’une demi-heure seulement, avant la messe de six heures, où je ne reste pas. Et on a l’organiste à cinq mètres de soi, donc on le voit jouer.