La mort des Guignols

Publié le par Yves-André Samère

Depuis le sabotage des Guignols par l’honorable Bolloré, il y a plusieurs mois, j’avais cessé de les regarder. Il est vrai que Sa Majesté avait viré les auteurs pour les remplacer par des sous-fifres moins doués, donc je ne perdais pas grand-chose.

Mais aujourd’hui, averti à neuf heures du matin par François Morel, j’ai tenu à voir la dernière émission des marionnettes, qu’on ne verra donc plus. Hélas, cela ressemblait à une playlist, comme dans ces ridicules émissions de radio-télés où l’on demande aux invités quelles chansons ils écoutent « en boucle », comme il faut dire. Je n’ai donc vraiment (un peu) apprécié que le mot de la fin : PPD et Chirac comparaissent devant le commandant Silvestre, le patron de la World Company, qui les vire dans ménagement, en se marrant. À ce moment, mot des deux martyrs : « Il ne se rend pas compte qu’en nous virant, c’est lui-même qui est viré ». On a compris, c’est bientôt Bolloré qui devra prendre ses cliques et ses claques, comme un vulgaire Jean-Marie Messier, son frère jumeau. Et on ne le regrettera pas.

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