Au secours, la mer monte !

Publié le par Yves-André Samère

Encore un excité qui fabrique un livre catastrophiste sur le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers qui en résulterait, alors que même le GIEC, sur ce chapitre, a mis, euh... de l’eau, précisément, dans son vin.

Cette fois, cela s’intitule Paradis (avant liquidation), et c’est dû à un certain Julien Blanc-Gras, qui a une chronique sur France Inter le samedi juste avant huit heures, et qui aurait dû prendre un pseudonyme, parce que son nom ne fait pas très sérieux. Et c’est « Le Canard » qui en rend compte, cette semaine, page 6. Thèse : les îles Kiribati, dont l’altitude ne dépasse pas les trois mètres, rétrécissent parce que la mer, en montant, grignote leur littoral. De sorte que ce pays est « en voie de disparition ».

Air connu. Jamais on ne pense à une autre hypothèse que cette montée des eaux de la mer noyant les terres. Or il en existe bel et bien une autre, tout à fait valable s’agissant des îles du Pacifique, comme dans le cas présent : que certaines îles, d’origine volcanique, s’enfoncent d’elles-mêmes dans l’océan, sous leur propre poids. En somme, ce ne sont pas les eaux qui montent, mais la terre qui descend !

Ça a l’air d’un gag, mais cette cause est reconnue. Seulement, elle contredit le catéchisme actuel. Alors, on n’en parle jamais.

(NB : « Le Canard » ne le dit pas, mais le livre en question semble être un pur plagiat d’un autre livre paru en 2004, La vie sexuelle des cannibales, de Marteen Troost. Un comble)

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