Au secours, la mer monte !
Encore un excité qui fabrique un livre catastrophiste sur le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers qui en résulterait, alors que même le GIEC, sur ce chapitre, a mis, euh... de l’eau, précisément, dans son vin.
Cette fois, cela s’intitule Paradis (avant liquidation), et c’est dû à un certain Julien Blanc-Gras, qui a une chronique sur France Inter le samedi juste avant huit heures, et qui aurait dû prendre un pseudonyme, parce que son nom ne fait pas très sérieux. Et c’est « Le Canard » qui en rend compte, cette semaine, page 6. Thèse : les îles Kiribati, dont l’altitude ne dépasse pas les trois mètres, rétrécissent parce que la mer, en montant, grignote leur littoral. De sorte que ce pays est « en voie de disparition ».
Air connu. Jamais on ne pense à une autre hypothèse que cette montée des eaux de la mer noyant les terres. Or il en existe bel et bien une autre, tout à fait valable s’agissant des îles du Pacifique, comme dans le cas présent : que certaines îles, d’origine volcanique, s’enfoncent d’elles-mêmes dans l’océan, sous leur propre poids. En somme, ce ne sont pas les eaux qui montent, mais la terre qui descend !
Ça a l’air d’un gag, mais cette cause est reconnue. Seulement, elle contredit le catéchisme actuel. Alors, on n’en parle jamais.
(NB : « Le Canard » ne le dit pas, mais le livre en question semble être un pur plagiat d’un autre livre paru en 2004, La vie sexuelle des cannibales, de Marteen Troost. Un comble)