Cambriolage en deux temps

Comme j’aime rire sainement, j’ai enjoyed la petite histoire qu’on nous a rapportée hier soir à la télé. Ça se passe en Belgique, ce qui n’étonnera personne...

Des cambrioleurs s’introduisent chez un richard, et faute de pouvoir ouvrir son coffre-fort, ils embarquent l’objet, toujours clos, à bord de leur voiture. Mais la police se lance à leurs trousses. Pour freiner la poursuite, les cambrioleurs se débarrassent du coffre en le jetant sur la chaussée, si bien que les policiers s’arrêtent. Et ils s’arrêtent d’autant plus volontiers qu’en tombant, le coffre s’est ouvert et que son contenu s’est éparpillé sur la rue, qui est aussitôt couverte d’innombrables billets de banque. Aussitôt, tous les riverains se précipitent hors de chez eux, ramassent ce qu’ils peuvent, et disparaissent avec leur moisson. Sur les 450 000 euros volés, la police n’en récupère que le tiers.

Le maire, alors, demande à ses administrés de bien vouloir rendre l’argent récupéré. Mais comme cette restitution demande de la discrétion, il fait installer une sorte de boîte aux lettres où ses concitoyens pourront déposer (nuitamment, sans doute) l’argent qu’ils désirent rendre.

Quelques-uns l’ont fait, mais d’autres... ont cambriolé la boîte !