Gbagbo s’accroche, comme prévu

Publié le par Yves-André Samère

Est-ce que je n’avais pas prévu que Laurent Gbagbo, président collant de la Côte d’Ivoire, refuserait de quitter son poste même s’il était battu ? Écrasé par son adversaire Allassane Ouattara, qui a été proclamé vainqueur (avec plus de 54 % des suffages) par la commission compétente, il a sorti son arme habituelle : les voyous des rues et l’armée. Pour mieux faire, la presse étrangère et les radio-télés sont interdites. Rien d’étonnant, c’est la base de son régime. Je reçois des messages de Côte d’Ivoire, les Ivoiriens sont terrorisés et n’aspirent qu’à la paix et la sécurité, qui ne sont plus que des souvenirs depuis 1993.

Et dire que Jack Lang est venu, ce matin sur France Inter, apporter son soutien à ce malfrat bigame, sous le prétexte que Gbagbo s’est dit un temps « socialiste ». Jack le Re-Lifté ferait bien de se faire discret : chaque fois qu’il ouvre la bouche, c’est pour faire oublier le ministre qu’il a été, qu’il aspire à redevenir, et qu’il ne sera plus jamais.

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