¡ Hola, Hidalgo ! ¿ Que tal ?

Publié le par Yves-André Samère

La semaine dernière, Anne Hidalgo, future mairesse de Paris PUISQUE désignée officiellement par le maire actuel, est venue se faire mousser à la fois sur France Inter et sur Canal Plus. C’est de bonne guerre, une élection municipale, ça se prépare.

Sur France Inter, comme les auditeurs sont admis à poser des questions à l’invité (rassurez-vous, on les filtre soigneusement, et sitôt qu’ils débordent, on leur coupe le micro, je le sais pour y être passé plusieurs fois), il s’est trouvé un mal élevé pour lui poser trois questions, dont l’une portait sur la propreté, ou plutôt sur la saleté, des rues de Paris. Comme à la radio on ne voit pas les gens rougir lorsqu’ils mentent, sœur Anne, qui l’avait vu venir puisque les questions sont soumises au questionné pendant les dix minutes de la revue de presse qui précède, et qu’il peut décider s’il y répondra – ou pas –, sœur Anne, disais-je, a eu beau jeu de nier que Paris soit sale. On devrait lui offrir un petit voyage dans les pays du Nord, afin d’éclairer sa religion. Je conseille Copenhague, la comparaison sera profitable. Mais Hambourg et La Haye ne sont pas mal non plus.

En outre, de deux choses l’une : ou bien cette dame a urgeamment besoin de consulter un ophtalmologue, ou bien elle ne risque pas souvent un escarpin dans mon quartier, celui des Halles, bien connu pour sa méticuleuse propreté, qui flanquerait la diarrhée verte au maire de Singapour. Elle a donc nié l’évidence, en quoi elle se qualifie parfaitement pour faire de la politique.

Madame Hidalgo a donc vanté l’efficacité de l’équipe municipale dont elle est le deuxième plus beau fleuron, et qui, dit-elle, veille au moindre détail : tout ce qui cloche, a-t-elle juré, est immédiatement corrigé. Immédiatement ? Bien.

Dans ce cas, je préconise une petite promenade à pied dans les rues de la capitale. Elle verra par exemple, dans le même arrondissement que l’Hôtel de Ville, à côté du Pompidolium, au bord de la rue du Renard qui le longe sur sa face est, et là où débouche la rue Saint-Merri, l’ensemble de panneaux indicateurs que vous pourrez admirer ICI.

On s’étonne parfois que les touristes étrangers soient assez sots pour s’égarer dans la capitale (ils me demandent fréquemment leur chemin) parce que la signalisation est défectueuse. Voici donc un exemple de signalisation qui semble conçue par Groucho Marx un lendemain de cuite.

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