Les beautés de la CSG

Publié le par Yves-André Samère

En 1990, Michel Rocard, Premier ministre socialiste, a inventé la CSG – Contribution Sociale Génétralisée, et pour être généralisée, elle l’a été, puisqu’elle frappe tout le monde, y compris les citoyens trop pauvres pour payer des impôts. Or elle n’a cessé d’augmenter, au point que dans les dix dernières années, elle a bondi de 41 %, et rapporte désormais deux fois plus que les impôts directs, à peine moins que la TVA – laquelle rapporte 140 milliards d’euros.

La CSG touche tous les revenus : travail, capital, pensions, et l’on considère qu’elle est donc « moins nocive » pour l’emploi que les charges sur les salaires. L’impôt sur le revenu, lui, et en raison de la multiplication des niches fiscales qu’il semble si difficile de réduire, n’a progressé que de 5 % en dix ans. Quant à celui sur les sociétés, qui est de 33,3 %, son rendement a forcément baissé à partir de 2009, à cause de la récession, et les recettes ont chuté de plus de la moitié.

Écrire ci-dessous une ânerie quelconque :