Les Charlots à la NASA
On savait déjà que les États-Unis sont le pays où l’on trouve le plus de charlots au kilomètre carré : l’armée, qui n’a pas gagné une seule guerre depuis la Corée ; les services secrets, avertis que Ben Laden préparait un attentat à New York mais n’ont pas moufté ; George Bush junior, le président qui s’étrangle avec un bretzel ; bien avant lui, Gerald Ford, qui, ne pouvant faire deux choses à la fois, était infoutu de marcher et de penser en même temps ; et même le cher Kennedy, qui a préparé un attentat contre Castro et a vu ses commandos de faire cueillir par une poignée de Cubains « comme un lapin en plein vol » (je remercie Thierry Roland pour cette description, il laissera pour cela son nom dans l’Histoire). Pour ne rien dire de ce pauvre Obama, lequel s’est laissé attribuer un Prix Nobel de la Paix avant d’avoir rien fait, ce qui n’a pour effet que de renforcer le ridicule dans lequel il est empêtré, après tous ses reniements.
Aujourd’hui, c’est la NASA qui se couvre de gloire. Depuis hier, elle nous a seriné qu’un gros satellite, de la taille d’un autobus, « se préparait » [sic] à retomber sur la Terre, au risque – mineur, n’est-ce pas ? – d’écrabouiller quelques pékins qui passeraient par là à pas d’heure. Aussi bien renseignée que la CIA et le FBI, elle prévoyait [re-sic] que la chute aurait lieu dans le nord de l’Italie, vers une heure du matin.
Eh bien, ce matin, la même NASA nous a informés que le satellite était bien tombé, quelque part… entre l’Australie et le Canada (admirez la précision), région du monde qui, chacun le sait, est voisine de l’Italie. Mais quant à dire où exactement, la question ne sera pas posée, comme disait le président du tribunal qui a jugé l’affaire Ben Barka.
Si vous trouvez un satellite, entier ou pas, dans votre jardin, prière d’appeler la NASA. C’est ici : http://www.nasa.gov/recovery/contact_us.html