Protégez l’image de Rachida !

Publié le par Yves-André Samère

Dans quelques jours sortira La conquête, film sur la campagne électorale de Sarkozy pour l’élection présidentielle de 2007. Il n’est pas garanti que cette perspective ravit les personnes réelles mises en cause, mais du moins, elles se sont abstenu de réagir.

Toutes ? Non ! Seule à résister encore et toujours contre le ridicule consistant à s’agiter quand on ne peut rien empêcher, notre amie Rachida, qui nous avait tant fait rire quand elle occupait le ministère de la Justice (remarquez que je n’ai pas écrit « quand elle était ministre de la Justice », car elle ne l’était, en fait, que pour les magazines, et a cessé de mettre les pieds dans son bureau dès qu’elle s’est retrouvée enceinte), madame Dati, donc, disais-je au début de cette phrase dont vous avez probablement oublié de quoi elle parlait, s’est « inquiétée ». En conséquence, elle a fait des pieds et des mains pour rencontrer l’actrice qui devait jouer son rôle, Saïda Jawad (c’est la femme de Gérard Jugnot, encore une gauchiste). Pas de veine, elle s’est fait envoyer sur les roses.

Eh bien moi, je comprends cette préoccupation, chez les politiques, de vouloir peser sur l’interprétation qu’on fera, au cinéma ou au théâtre, de leur précieuse personne ; cela évite certains dérapages toujours regrettables. Ainsi, je déplore que De Gaulle n’ait jamais rencontré Adrien Cayla-Legrand, qui interprétait son rôle en 1973 dans Chacal ; que Mitterrand n’ait pas tenté d’influer sur le jeu de Michel Bouquet dans Le promeneur du Champ-de-Mars en 2005 ; et surtout, que Néron n’ait pas cherché à rencontrer Peter Ustinov, histoire de corriger deux ou trois détails biographiques dans Quo vadis, en 1951.

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