« Sous le choc »
Existe-t-il une obligation morale, contractuelle ou je ne sais quoi, qui oblige les journalistes de radio à employer l’expression « sous le choc » pour décrire l’état des survivants, chaque fois qu’ils ont un papier à faire sur un évènement tragique ?
Comme, en ce moment, on a une catastrophe par semaine en moyenne, ce cliché revient deux ou trois fois dans chaque bulletin d’informations. Et du coup, c’est l’auditeur qui est sous le choc, devant tant d’imagination.