Zizanie chiraquienne

Si vous lisez « Le Point » de cette semaine, vous y apprendrez, non seulement que Bernadette Chirac est d’une rare méchanceté et qu’elle déteste son mari (mais ce n’est pas une véritable révélation, elle répète à tous les échos « Ce type-là a gâché ma vie ! »), mais aussi, qu’elle se fait du souci sur les futures ventes du Tome 2 des Mémoires de Chirac. En effet, le mémorialiste est trop fatigué pour se déplacer et faire la pub de son livre, qui, de ce fait, se vendra moins. Or les Chirac ont besoin de cet argent afin de rembourser les 500 000 euros qu’ils doivent verser à la Mairie de Paris pour avoir trop tiré sur la ficelle lorsqu’ils y régnaient : souvenez-vous, la consommation  PERSONNELLE de nourriture de ces escrocs dépassait les quatre mille francs par jour !

Qu’est-ce que ce serait s’ils avaient jamais eu à payer un loyer ? Rappelons qu’ils sont logés Quai Voltaire, gratuitement, par la famille Hariri, celle de l’ancien président de la République du Liban, assassiné en 2005. Oh, une humble chaumière : pas plus de 396 mètres carrés, donnant directement sur la Seine. On plaint ce malheureux couple.